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Droits des femmes : reculs et espoir

Au fil des ans, les conditions de vie des Québécoises ont connu des avancées importantes. Cette progression ne s’est malheureusement pas produite partout sur la planète. Les derniers mois ont mis en lumière de graves reculs chez les Afghanes, mais aussi l’espoir des Iraniennes.

Retours en arrière

En Afghanistan, depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021, les femmes ont vu leurs droits réduits graduellement : port obligatoire du hidjab, ségrégation des sexes dans les classes, interdiction de l’école secondaire, port obligatoire de la burqa et interdiction de s’éloigner de leur résidence sans être accompagnées d’un homme, défense d’aller dans un parc, un bain public et un gymnase. Cette spirale s’est poursuivie jusqu’à l’interdiction d’étudier à l’université pour toutes les femmes. Chacune de ces décisions constitue un pas en arrière pour les Afghanes, dont l’avenir s’assombrit.

« L’espoir nous a été enlevé. Ils ont enterré nos rêves. »
Étudiante afghane anonyme à l’AFP

L’espoir des Iraniennes

Pour les Iraniennes, la vie quotidienne est également marquée par d’importantes discriminations. Un événement a pourtant allumé une lueur d’espoir. Accusée de ne pas avoir porté son voile adéquatement, Mahsa Amini a été arrêtée le 13 septembre 2022 par la police de la moralité. Conduite dans un centre de détention après avoir été battue par les agents, elle est décédée trois jours plus tard. Ce décès a mobilisé des milliers de femmes qui manifestent depuis, parfois au prix de leur vie, dans toutes les régions de la République islamique d’Iran.

Gohar Eshghi, une aînée de 80 ans, participe à cette résistance. Cette Iranienne croyante, qui a toujours porté le hidjab, a publié une vidéo où elle dénonce l’oppression de la police iranienne et retire publiquement son voile.

Gohar Eshghi retire son hidjab en signe de protestation.

 

Les femmes iraniennes et toutes celles, ainsi que tous ceux, qui soutiennent leur lutte sont des porteuses et porteurs d’espoir pour les Afghanes et toutes les femmes.

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