Plusieurs personnes ayant fait un chemin de Compostelle vous le diront : on ne revient pas tout à fait le même de cette grande aventure.

Pourquoi faire ce pèlerinage ?
Le chemin de Compostelle est l’un des plus anciens pèlerinages chrétiens qui remontent au Moyen Âge. Des millions de pèlerins ont parcouru l’un ou l’autre de ces chemins à travers l’Europe pour différentes raisons : retrouver un sens à sa vie, pour le défi physique, la rencontre de l’autre, l’aspect religieux ou spirituel…

Aussi, les chemins qui composent Compostelle sont riches d’un héritage culturel inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO : églises, monastères, villes ou villages, sites. Ces différents parcours font découvrir au marcheur l’histoire du pèlerinage à travers les siècles.

Différents chemins, une même destination
Le chemin de Compostelle ne suit pas une seule route mais de multiples, dont les plus populaires se trouvent en Espagne, en France ou au Portugal. Parmi les chemins les plus connus, on retrouve les suivants : Le Puy-en-Velay en France, le Camino francés en Espagne, le Camino portugés au Portugal ainsi que le Del Norte et le Primitivo en Espagne. Chaque chemin offre des paysages et des atmosphères distincts, mais tous partagent une même destination : la cathédrale de Saint-Jacques où, selon la tradition chrétienne, se trouve le tombeau de l’apôtre Saint-Jacques.

Ces chemins ne sont pas sans difficulté, les pèlerins doivent surmonter des épreuves physiques et mentales. Les kilomètres quotidiens, les montées et descentes abruptes, les muscles fatigués, les températures parfois extrêmes, les heures de marche… Malgré tout, il ressort de ces défis une expérience de satisfactions et de très grande fierté. C’est aussi dans ces moments d’épuisement et de souffrance que la solidarité humaine prend tout son sens. Une certaine « force » collective nous aide à traverser les épreuves.

Au-delà de son origine religieuse, Compostelle est en fin de compte un chemin de méditation personnelle. Que l’on soit croyant ou non, le pèlerinage offre une occasion inespérée de faire un retour à soi.