Utiliser les IA avec parcimonie
Le mot d’ordre demeure le même qu’avant l’avènement de l’intelligence artificielle : on doit bien réfléchir à ce qu’on partage sur Internet, mais aussi avec ces fameuses IA !

Forcément, si on fournit une panoplie de rapports liés à notre travail à ChatGPT pour qu’il nous produise des résumés, eh bien on cède ces données à ChatGPT !

Oui, on obtient un gain d’efficacité alors qu’on passe moins de temps à lire ces rapports, mais à quel prix le fait-on ? Car tout ce qu’on partage avec une IA est conservé par cette IA.

Bien choisir ce qu’on diffuse
On le disait précédemment, les IA s’entraînent à l’aide de données. Des données collectées sur Internet. C’est pourquoi on doit réfléchir à la pertinence de tout ce qu’on y publie. Si on diffuse des vidéos de nous sur les réseaux sociaux, on augmente les chances que notre voix et notre visage soient utilisés pour entraîner une IA. Le tout pourrait ensuite se retourner contre nous par le biais d’une fraude de deepfake, mot qui fait référence à de faux contenus qui sont rendus crédibles par l’intelligence artificielle.

Est-ce à dire qu’on ne doit plus rien publier ? Pas forcément. Mais il faut demeurer prudent et sensibilisé.

On doit bien réfléchir à ce qu’on partage sur Internet, mais aussi avec ces fameuses IA !

Avoir recours aux services en ligne de cybersécurité
Reste la question des collecteurs de données. Eux aussi revendent leurs collectes aux entreprises en intelligence artificielle. Il est cependant possible d’agir contre eux.

Si on publie moins de contenu, on leur en donne forcément moins. Il existe aussi des services en ligne qui agissent comme un cabinet d’avocats pour protéger vos données personnelles. La compagnie de cybersécurité NordVPN, avec son service Incogni, en est un exemple.

En se créant un compte, on mandate Incogni de voir à faire effacer nos données personnelles auprès de multiples firmes de courtage de données. Nous l’avons essayé, et après la création de notre compte, pas moins de 86 requêtes ont été envoyées ! Le faire soi-même est possible, mais il s’agit d’une tâche titanesque puisqu’on ne sait pas qui possède nos données et qu’on ne connaît pas nos recours juridiques. Surtout quand les compagnies ne sont pas basées au Canada ! Il s’agit donc d’un petit coup de main qui peut être bienvenu.

Pour en savoir davantage sur ce sujet :
https://francoischarron.com/securite/logiciels-securite-prevention/ce-logiciel-sassure-que-nos-donnees-personnelles-ne-circulent-plus-sur-le-web/zin0ZER2J3/.