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Paule Desgroseilliers : volontaire globe-trotter

Après une carrière en éducation principalement menée en Colombie-Britannique, Paule Desgroseilliers a décidé de poursuivre sa trajectoire d’enseignante en devenant volontaire dans de nombreux pays. C’est en Guinée qu’elle s’est envolée en janvier 2023. Portrait d’une retraitée dont le bénévolat est devenu une façon de redonner au suivant.

Paule Desgroseilliers a d’abord œuvré dans des programmes fédéraux de promotion des langues officielles en Colombie-Britannique et s’est impliquée à la Fédération des parents francophones pour obtenir l’éducation en français. Son plus noble combat, elle l’a mené pour la promotion du français comme langue officielle en régions anglophones,
et ce, dès 1973.

Ayant eu la piqûre pour l’enseignement, maîtrise en main, elle entreprend une seconde carrière en immersion française et à la formation des maîtres, qu’elle mènera avec un sens de l’engagement au sein de divers comités professionnels.

En 2012, la fière Franco-canadienne revient au Québec et s’intègre comme bénévole auprès de Toujours ensemble, un organisme qui offre du soutien scolaire, personnel et social aux jeunes de l’arrondissement de Verdun, à Montréal.

Depuis quelques années, l’avenue de la coopération internationale la comble par sa formule d’accompagnement de corps enseignants. Prête à endosser un premier mandat de volontaire pour le Programme de coopération CLÉ – Compétences, Leadership, Éducation – elle s’est envolée vers Conakry, capitale de la Guinée, en janvier 2023, pour quatre mois. Son mandat est d’accompagner l’Institut national de recherche et d’action pédagogique et le ministère de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation dans l’implantation de la nouvelle politique en éducation. En somme, elle apporte son appui à titre de conseillère pédagogique au personnel en éducation dans la mise en œuvre de programmes selon l’approche par compétences. Un mandat intensif qui l’enthousiasme.

En entrevue, Paule Desgroseilliers revient sur les traces de ses précédentes expériences en Haïti, en 2016, et au Bénin à deux reprises, en 2018 et 2019. De beaux souvenirs la submergent. Là-bas, elle a découvert une perception des aînés différente de celle qui prévaut au Québec. « Les jeunes étaient surpris de me voir, car peu de femmes professionnelles aînées travaillent dans leur pays. J’adorais les voir accourir pour transporter mes sacs. Leur respect était admirable… », conclut-elle, tout sourire.

Une belle invitation à tous ceux et celles qui rêvent de parcourir le monde tout en poursuivant l’œuvre de leur vie, l’enseignement. Pour plus d’information sur le Programme CLÉ ou pour vous lancer dans l’aventure, visitez le pcvcle.ca.

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