Résultat du sondage sur les enjeux de l’indexation
Le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) a été créé en 1973. Il était alors pleinement indexé au coût de la vie. C’est par décret gouvernemental en 1982 qu’une disposition de la Loi sur le RREGOP a été modifiée, entraînant une coupure et un gel de salaire ainsi qu’une modification du calcul de l’indexation de la rente pour les années cotisées après le 1er juillet 1982*. Cette disposition s’applique encore aujourd’hui, 40 ans plus tard !
Ainsi, l’indexation partielle de la rente de retraite entraîne une perte de pouvoir d’achat chez plus de 300 000 personnes retraitées de l’État au Québec, puisque cette rente ne suit pas le coût de la vie. Au contraire, elle s’en éloigne d’année en année et de plus en plus.
Dans l’édition précédente du magazine, l’AREQ vous invitait à participer à un sondage vous permettant de faire connaître vos idées pour faire réagir le gouvernement afin que celui-ci reconnaisse la situation et agisse enfin.
Nous vous avons lus, entendus et aujourd’hui, nous partageons avec vous le résultat de ce sondage auquel près de 2 200 d’entre vous ont participé.
Le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) a été créé en 1973. Il était alors pleinement indexé au coût de la vie. C’est par décret gouvernemental en 1982 qu’une disposition de la Loi sur le RREGOP a été modifiée, entraînant une coupure et un gel de salaire ainsi qu’une modification du calcul de l’indexation de la rente pour les années cotisées après.
Ces précieuses informations ont été partagées et analysées par le comité national de la retraite, qui a ensuite fait des recommandations au conseil d’administration de l’AREQ. Ces recommandations seront présentées à l’automne.
L’indexation est au cœur des actions de l’AREQ, et on ne lâche pas en ce qui concerne le pouvoir d’achat de nos membres. Lorsque les personnes aînées perdent leur pouvoir d’achat, c’est toute la société qui en souffre : économie locale, arts et spectacles, culture, restauration, tourisme, etc. Et ça, le gouvernement ne peut pas l’ignorer.