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Une transition qui ne peut attendre

Laure Waridel, auteure du livre fort inspirant La transition c’est maintenant, a donné une vidéoconférence le 16 avril à laquelle plus de 125 membres de l’AREQ ont participé. Même s’il serait hasardeux de résumer d’aussi riches réflexions sur la nécessaire transition écologique et sociale, nous en présentons ici quelques idées fortes.

Il faut tout d’abord noter qu’il y a urgence d’agir. Si on n’agit pas maintenant, il sera impossible d’atteindre les cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) fixées pour 2030 au Québec, au Canada et dans bien des pays qui ont signé l’accord de Paris sur le climat. Pour simplifier, il ne faudrait pas produire plus de GES annuellement que l’on en a produit en cette année de pandémie.

Mais il est possible d’agir maintenant, et beaucoup le font déjà. Laure Waridel a recensé des centaines d’initiatives au Québec qui font la preuve que l’on peut faire la différence pour freiner le réchauffement climatique, mieux respecter les limites des écosystèmes et contribuer au bien-être de la société.

Qu’il s’agisse de l’utilisation des sacs de plastique, des plastiques à usage unique, de nos habitudes alimentaires (plus de bio, de local, de produits équitables et moins de viande) et de la lutte au gaspillage alimentaire, de consommation et d’investissement responsable, de pratiques de déplacement plus écologiques, d’une occupation plus intelligente du territoire ou de la protection des milieux naturels, nous pouvons agir pour que cela change. Et nous le faisons de plus en plus.

Pour que les gouvernements légifèrent et que les entreprises modifient leurs pratiques, il doit y avoir des gestes individuels et collectifs qui les obligent à le faire. Chaque petit geste individuel ou collectif s’inscrit dans un mouvement plus grand de transformation de la société. Il faut partir de ce que l’on est, d’où l’on est et des possibilités que l’on a pour provoquer des changements individuels et collectifs.

Même s’ils sont essentiels, il faudra davantage que des gestes individuels pour obtenir des changements sur une large échelle. Les organisations collectives, comme l’AREQ, doivent continuer de prendre position sur des enjeux collectifs et faire pression. Pour cette femme vraiment convaincue et convaincante, c’est en s’impliquant, en agissant avec d’autres, en se rassemblant et en tissant des liens forts d’entraide et de solidarité que l’on parviendra à infléchir les politiques publiques en fonction du bien commun.

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