Mes années au comité national de la condition des hommes
Je considère comme un privilège le fait de pouvoir exprimer ma satisfaction et ma gratitude envers le comité national de la condition des hommes pour les huit années passées parmi cette équipe d’hommes dynamiques, attentionnés, engagés, accueillants et bienveillants.
Le temps est venu pour moi, on le comprendra aisément, de laisser ma place à une relève.
Ce qui m’a nourri constamment d’année en année en participant aux activités de ce comité, c’est l’énergie et la complicité dans l’action qui jaillissaient de l’expertise et du dynamisme des hommes membres de notre comité national. Tous et chacun y ont apporté leur vécu, leur expertise et leur savoir-être… et ils les ont mis dans la même balance pour mener à bien les tâches et les responsabilités qui étaient les nôtres.
Ces qualités personnelles ainsi que notre camaraderie ont tissé des liens indéfectibles qui m’accompagneront désormais ma vie durant. J’y ai développé, notamment, une assurance, des connaissances ainsi qu’un réel bien-être d’avoir participé aux échanges qu’on y a menés et aux décisions qu’on y a prises, le tout ayant été accompli en conformité avec les orientations, les champs d’intervention et les actions mis aux plans d’action triennaux de l’AREQ à son volet portant sur la condition des hommes.
Une activité qui a particulièrement vivifié mon intérêt durant mon mandat a été celle au terme de laquelle on devait concevoir le thème visant à célébrer la Journée internationale des hommes, le 19 novembre de chaque année. Cela peut sembler facile à faire, mais souvent le thème était trouvé à la conclusion de débats amicaux et d’heureux compromis. Ce fut aussi le cas, par ailleurs, pour d’autres questions qu’on a débattues au comité puis recommandées dans le cadre des mandats qui nous étaient dévolus.
En faisant le bilan de cette étape de ma vie, ce que je conserve également, c’est cette chance d’avoir emmagasiné dans ma tête, comme un « flash-back » durable dirais-je, tout ce que j’ai accompli et réalisé au sein du comité national. Le temps a passé tellement vite que je me surprends même de n’avoir pas pris plus de rides en y restant huit ans…
Finalement, je m’autorise à sincèrement remercier tous ces hommes dévoués et sympathiques que j’ai côtoyés au comité national : ils ont enrichi ma vie, je leur suis reconnaissant de les avoir connus et, plus encore, de les avoir appréciés. Je les quitte à regret, n’en doutez pas.
Le temps est venu pour moi, on le comprendra aisément, de laisser ma place à une relève.