Hero

Participation de l’AREQ au Forum national sur le financement du transport collectif et public

Le 20 juin dernier, l’AREQ a pu porter la voix de nombreuses personnes retraitées et aînées en participant au Forum national sur le financement du transport collectif et public organisé par la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Avec son témoignage, Martine Chatelain, responsable régionale du dossier de l’environnement en Montérégie, a fait la démonstration des nombreux freins à la mobilité des personnes aînées dans la grande région métropolitaine, en plus de souligner l’importance des mesures visant la gratuité du transport collectif pour les clientèles plus vulnérables.

En accord avec les conclusions présentées dans un récent ouvrage signé par Stéphane Boyer, actuel maire de la ville de Laval, et intitulé Des quartiers sans voitures, la nécessité de penser le transport collectif en amont des développements urbains a été présentée comme une priorité.

« Les aînés sont ceux dont les revenus n’augmentent pas et il s’agit d’une mesure anti-inflation qui doit être maintenue dans le temps. Nous voulons que les personnes aînées puissent être mobiles, non isolées et qu’elles continuent à profiter pleinement de la vie, dans leur environnement », a martelé Valérie Plante, mairesse de Montréal. Elle faisait référence au programme de gratuité des transports en commun dont la Ville de Montréal s’est dotée au lendemain de la pandémie de COVID-19.

Durant le Forum, des individus de tous les horizons et corps d’emploi sont intervenus, contribuant à démontrer qu’ensemble, nous avons la capacité collective d’exiger le transport collectif et intelligent, et ce, partout au Québec. Nous devons non seulement prendre davantage soin des réseaux et infrastructures existants, mais aussi penser le transport collectif différemment en commençant par le reconnaître à sa juste valeur. À ce propos, nous devons financer le transport collectif et public, car contrairement à ce que laisse croire le gouvernement du Québec depuis quelque temps, il s’agit d’un bien de l’ordre du commun. À terme, l’investissement permettrait d’économiser des milliards de dollars, ne serait-ce que pour le système de la santé.

À lire aussi