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8 habitudes alimentaires à modifier

Changer ses habitudes alimentaires est un défi difficile à relever pour plusieurs. Si la plupart des gens ont déjà délaissé les résolutions trop ambitieuses qu’ils ont prises en début d’année, il ne faut pas abandonner pour autant son souhait d’améliorer ses habitudes alimentaires. Mon conseil : changer une chose à la fois. Une fois l’objectif atteint, on peut s’attarder sur un autre objectif.

Cap sur 8 comportements alimentaires que l’on gagne à modifier.

Boire beaucoup de calories liquides

Les calories liquides ne soutiennent pas l’organisme comme les calories solides. Mieux vaut manger ses calories que de les boire. Pour changer cette habitude, il suffit de tenir un journal alimentaire et d’inscrire tout ce que l’on boit dans la journée (jus, lait au chocolat, chaï latté du commerce, cafés aromatisés, etc.). On réalise vite que l’on consomme trop de calories et de sucre sans que cela contribue réellement à notre satiété.

Sauter des repas

En sautant un repas, on s’expose à des fringales qui nous feront manger davantage aux autres repas de la journée. Si la mode est au jeûne intermittent, ce type d’alimentation ne convient pas à tous et surtout pas à ceux qui ont des troubles de comportement alimentaire. En prime, sachant que la répartition des protéines en trois repas est importante pour éviter la fonte musculaire liée à l’âge, sauter un repas, et donc exclure de prendre des protéines à cette occasion, pourrait affecter sa masse musculaire.

Manger après le souper par habitude

C’est dans la journée que l’on devrait prendre des collations et non le soir. Or, c’est en soirée que les gens grignotent le plus. Il est essentiel de se poser la question : ai-je vraiment faim ou si j’ouvre le garde-manger par habitude ou pour répondre à une émotion (ennui, solitude, anxiété, etc.) ? Si la faim est bien présente, il est bien sûr tout à fait correct de prendre une collation, car la faim peut entraver l’endormissement.

Manger peu de légumes

Tous les professionnels de la santé s’entendent pour recommander la consommation d’au moins 5 légumes par jour (8 à 10, c’est encore mieux). Pourtant, ce groupe alimentaire fait cruellement défaut chez plusieurs Québécois, et à peine une personne sur deux se plie aux recommandations.

Manger de la viande rouge plusieurs fois par semaine

Une consommation importante de viande rouge est associée à une augmentation du risque de cancer (notamment du côlon). Son contenu en gras saturés et la surcuisson pourraient expliquer cette corrélation. Les organismes de santé publique insistent sur le fait qu’on devrait restreindre notre consommation de viande rouge et considérablement limiter les charcuteries.

Ne prendre que des produits céréaliers raffinés

Les produits céréaliers issus de farine raffinée (riz blanc, pain blanc, pâtes de blé, couscous, etc.) sont beaucoup moins nutritifs que ceux issus des grains entiers. En prime, ils sont moins riches en fibres et affichent un indice glycémique plus élevé. Cette année, progressivement, on remplace le blanc par du brun !

Prendre des collations peu nutritives

Vous avez une fringale l’après-midi et vous optez pour des friandises chocolatées, des bonbons, des croustilles ou encore des muffins du commerce ? Prévoyez plutôt des collations nutritives que vous aurez pris le soin de rendre accessibles en tout temps : fruits (frais ou congelés), noix, graines, fromage, boules d’énergie et muffins maison, crudités, houmous, etc.

Ne pas écouter sa faim réelle

Toujours terminer ses assiettes, se resservir une deuxième portion, prendre un dessert même si la faim n’est plus présente… voilà des comportements fréquents qui nuisent au maintien du poids. Pour un poids stable mais aussi une meilleure digestion, il faut apprendre à en laisser si le sentiment de satiété est présent.

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