Hero

L’AREQ : une voix forte dans une société en mouvement

Fidèle au thème de son Congrès, l’AREQ s’avère de plus en plus une voix forte dans une société en mouvement. Notre association s’adapte, et du mouvement, il y en a dans la société ! D’ailleurs, la reprise des activités en présentiel illustre un dynamisme impressionnant avec la participation d’un très grand nombre de membres, dans le respect des mesures sanitaires, bien sûr.

Les dépouilles d’orphelins
L’AREQ est constituée de 60 000 personnes retraitées issues des services publics, majoritairement du milieu de l’éducation. Beaucoup d’entre nous ont pris soin, d’une manière ou d’une autre, d’enfants et de jeunes. L’AREQ a donc été profondément bouleversée lors de la découverte des restes de 215 enfants enterrés sur le site d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique. Plus récemment, nous apprenions qu’au moins 200 enfants autochtones ont disparu ou sont morts après avoir été admis dans un hôpital au Québec.

Ainsi, l’AREQ a choisi de verser un don à l’organisme Femmes autochtones du Québec. Cet organisme a développé une expertise reconnue en matière de défense des droits des femmes autochtones depuis 1974 en faisant la promotion du droit à l’égalité entre les femmes et les hommes autochtones, en dénonçant la Loi sur les Indiens, en accompagnant les familles des femmes disparues ou assassinées, ou en appuyant les survivants des pensionnats.

Le pouvoir d’achat
En plus de l’impact de la non-indexation de nos rentes, tous les aînés du Québec subissent l’augmentation excessive du coût de la vie, du loyer à l’épicerie en passant par des services de santé de plus en plus privatisés. L’AREQ s’est attaquée notamment aux hausses abusives des loyers en résidences privées pour aînés et continue activement cette lutte.

Puis, l’AREQ compte résolument s’attaquer au dossier des soins et des services à domicile. Nous apprenions récemment que dans certaines régions, c’est plus de 50 % de l’aide à domicile qui est assurée par des employés du secteur privé. C’est inacceptable. Il faut stopper cette hémorragie pour éviter de connaître le même sort qu’ont connu les milieux d’hébergement délaissés par le réseau public depuis des années et dont on fait les frais aujourd’hui.

Le retour à la « normale »
Sur une note positive, l’AREQ commence à reprendre ses activités sur le terrain. Dans le respect des mesures sanitaires, il est maintenant possible de nous rencontrer en présentiel. Ces rencontres sont essentielles, car elles sont la première motivation de notre vie associative pour se parler, échanger, trouver des idées et les mettre en œuvre.

D’ailleurs, nous avons un ambitieux plan d’action national 2021-2023. Bien que nous travaillions dans une perspective de deux ans au lieu de trois, nous mettrons les bouchées doubles pour accomplir nos objectifs et mettre le Cap sur la dignité.

capsurladignite.org

À lire aussi