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Des hommes crient « au secours ! » encore…

Six meurtres liés à la violence conjugale en deux mois au Québec…
Depuis cinq ans, le nombre d’accusations liées à la violence conjugale a bondi de 45 % au Québec…
Trop d’attente pour les auteurs de violences conjugales qui veulent de l’aide…

Depuis quelques mois, des dizaines d’articles relatent des drames et crimes violents, sordides et impensables, perpétrés surtout par des hommes en mal de vivre ou d’aimer. Ce sont généralement des femmes qui en sont les victimes.

Devant cette importante recrudescence de violence qui s’exprime au grand jour, nous avons le droit d’être scandalisés et le droit de réagir. Plus, nous en avons le devoir. Peut-être ces hommes au caractère violent se retrouvent-ils parmi nos connaissances, nos amis, voire dans nos familles immédiates.

Quand les comportements sont pour le moins inadéquats, quand le ton monte trop haut, trop fort, quand certains gestes ou certaines paroles deviennent hors de contrôle et imprégnés de rage, nous devons intervenir, aider, accompagner, confronter et dénoncer s’il le faut.

Comme membres du comité des hommes de l’AREQ, nous sommes sensibles aux différents vécus des hommes en général. Notre mission est particulière en ce sens que nous nous trouvons aussi près de ces situations troublantes et que nous nous devons d’agir. Il faut nous habiliter à poser les gestes nécessaires pour enrayer cette autre pandémie qui entraîne bouleversements, angoisses, pleurs, pertes d’autonomie et du sens de la vie.

Sans l’exprimer, en gardant au plus secret ce qu’ils sont, plusieurs hommes ne veulent pas reconnaître leurs problèmes et faire appel à des ressources qui leur donneraient des outils pour faire face à leur mal intérieur et à leur criant besoin d’aide. Gardons l’oreille attentive, restons à l’écoute, les yeux ouverts et la main tendue, au cas où il nous serait possible d’aider.

 

Chaque année, le comité national des hommes de l’AREQ propose une nouvelle affiche pour souligner la Journée internationale des hommes du 19 novembre. Le comité a choisi cette année de reprendre la même affiche que l’année précédente puisque la pandémie avait limité les activités et le partage d’une affiche qui avait été grandement appréciée. Sous le thème Rêver encore, l’affiche montre qu’on peut rêver à tout âge et qu’on le fait surtout à partir de valeurs qui nous sont chères.

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